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Le Brexit n’a pas entamé le goût des Britanniques pour l’immobilier français

Publié le 13/07/2017

Si le Brexit a un impact incontestable sur les Britanniques achetant de l’immobilier en euros, et particulièrement pour ceux qui perçoivent une retraite en livres, ces conséquences ne se perçoivent pas encore de manière très sensible sur le marché global. Dans le cadre de son 9e Observatoire du marché des acquéreurs non-résidents BNP Paribas International Buyers a souhaité se pencher de manière spécifique sur cette clientèle d’outre-Manche pour voir comment elle réagissait au Brexit.

Il en ressort notamment que l’annonce de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne aurait provoqué 28 % d’abandons d’achats dans la zone euro tandis que 65% des Britanniques interrogés n’ont pas vu leur légendaire flegme affecté, se refusant à abandonner leur projet ou à le différer. Ils seraient même 23% à envisager d’accélérer leur projet suite à cet événement et 30% pour ceux qui visent la France.

Des prix attractifs en France

Si l’Espagne est la destination qui fait le plus rêver les acheteurs britanniques (42% d’entre eux ont opté pour ce pays ou comptent le faire), la France est un solide n°2 (28%), loin devant l’Italie et le Portugal. Ils restent d’ailleurs les premiers acheteurs étrangers dans l’Hexagone puisqu’ils réalisent 32% des transactions en France contre 34% l’an dernier. À Paris, cependant, ils ne seraient cependant que la troisième clientèle, derrière les Italiens et les Américains.

Ce qui séduit encore et toujours les Britanniques en France, c’est principalement son art de vivre (66%) et son climat (59%) même si sur ce dernier créneau elle ne peut rivaliser avec l’Espagne qui séduit 78% des sondés. En revanche, la France se démarque pour ses prix de l’immobilier attractifs (3e critère de choix cité par 40% des sondés) tout comme elle se détache comme étant à la traîne en matière de coût de la vie (ce critère attire en France 27% des sondés alors que la moyenne des destinations européennes est à 37%).

Il ressort également de cette étude que les acheteurs britanniques qui optent pour la France, y consacrent un budget plus élevé que dans les autres destinations européennes. Ceux qui ont projet en cours dans l’Hexagone sont 30% à consacrer plus de 200.000 euros contre 22% en moyenne dans la zone euro. Et quand on dépasse 300.000 euros, ce sont 44% des sondés qui visent la France, contre 36% l’Espagne et 13% le Portugal.

Inquiétudes sur les taxes et la libre-circulation

Toutes catégories confondues les acheteurs britanniques sont très divisés quant à la perception des négociations post-Brexit, puisque 52% sont optimistes et 48% pessimistes. Les premiers estiment que les Britanniques conserveront un rôle important dans l’économie européenne et que le traitement des citoyens hors de l’Union comme les Américains n’est pas mauvais. Les seconds s’inquiètent du niveau des taxes et de freins éventuels sur la libre circulation des biens et des personnes.

Concernant plus spécifiquement leur projet immobilier, deux tiers des répondants anticipent des conséquences possibles du Brexit et 51% des projets d’achat d’une résidence principale en zone euro sont directement liés au Brexit. Selon les chiffres de BNP Paribas International Buyer, l’année 2016 s’est soldée par un léger repli (-3,6%) des transactions des acheteurs Britanniques. Mais il est vrai que cela fait suite à une année 2015 exceptionnelle qui avait connu une envolée des ventes (+28,7%).

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